LILIANE VERTESSEN

Beaucoup de ses autoportraits, dont les premiers datent de la fin des années 1970, appartiennent au vocabulaire du frisson érotique monnayé, un peu peep-show, un peu Reeperbahn. Ses photographies n’ont rien d’obscène, juste une promesse bon marché sous forme de photographie presque toujours en noir et blanc, parfois colorée (par un petit cœur sur un slip par exemple) et encadrée, voire carrément flanquée d’éléments sculpturaux renvoyant à l’esthétique des «red light districts» des grandes villes ou des Love-Motels de leurs périphéries. L’artiste reproduit les stéréotypes produits par les hommes faisant de la femme un objet de désir. *1952, lives and works in Hasselt (Belgium)

VERNISSAGE
18.6.2019
↳ AGENDA

LILIANE VERTESSEN, SANS TITRE (UNTITLED), 1980
COURTESY OF GALERIE COPPENS, BRUXELLES

OSMOSCOSMOS50JPG19.6–25.8.2019